Lorsque j'ai entendu parler de l'exposition Scorsese à la Cinémathèque à Paris, je me suis demandée ce qu'une exposition dédiée à un réalisateur pourrait bien apporter. Car même si l'on a de plus en plus l'habitude de voir des expositions sur des thématiques qui sortent du cadre de l'art tel qu'on l'entend au sens premier (au choix : photographie, sneakers, haute-couture, jouets cf. l'expo Lego, musique avec ma dernière en date dédiée à David Bowie), une expo sur un cinéaste me paraissait un peu plus saugrenue.
Et donc m'intriguait.
En définitive, j'en ai découvert plus sur le personnage qu'est Scorsese, ce monstre du cinéma américain qui nous a offert des films, des acteurs, des lieux et des répliques... Cultes.
Dois-je en citer ? Taxi Driver, Aviator, Casino, Gangs of New-York, Raging Bull, La Couleur de L'Argent, Le Loup de Wall Street...
Et qui dit "films", dit "acteurs". Et l'on retrouve des noms qui claquent parmi les chouchous de Scorsese : Robert de Niro, Joe Pesci, Harvey Keitel, Leonardo di Caprio pour la gent masculine et Jodie Foster, Sharon Stone, Michelle Pfeiffer ou encore Cate Blanchett pour ces dames...
Lors de ma visite de l'expo, j'ai été saisie par l'importance qu'a la ville de NY pour le réalisateur. Sur le papier, moi qui adore New-York je ne peux qu'aller dans son sens. Sauf que c'est en particulier le quartier de Little Italy où il a grandi, qui l'a influencé. Un quartier où à l'époque la criminalité était forte et d'où Martin, jeune, ne sortait pas beaucoup, alors sujet à un asthme violent.
Du coup, il passait ses journées devant la TV où au cinéma. C'est probablement ce qui lui a inspiré sa passion pour l'image, son style et ses choix d'intrigues.
On note aussi que la famille, véritable refuge, a une importance capitale pour Scorsese, qui fait jouer sa propre mère, Catherine, dans plusieurs de ses films, y compris le cultissime Les Affranchis.
Ce que j'ai préféré dans cette expo c'est de pouvoir grapiller des petits détails du travail du réalisateur, peu connus des néophytes comme moi, et qui donnent une clef d'analyse de son style cinématographique. Par exemple, son souci du rythme et son habitude de ménager des pauses dans la narration, qui enchaîne ainsi une scène d'une extrême violence avec une scène très calme voire conviviale.
Lors de ma visite de l'expo, j'ai été saisie par l'importance qu'a la ville de NY pour le réalisateur. Sur le papier, moi qui adore New-York je ne peux qu'aller dans son sens. Sauf que c'est en particulier le quartier de Little Italy où il a grandi, qui l'a influencé. Un quartier où à l'époque la criminalité était forte et d'où Martin, jeune, ne sortait pas beaucoup, alors sujet à un asthme violent.
Du coup, il passait ses journées devant la TV où au cinéma. C'est probablement ce qui lui a inspiré sa passion pour l'image, son style et ses choix d'intrigues.
On note aussi que la famille, véritable refuge, a une importance capitale pour Scorsese, qui fait jouer sa propre mère, Catherine, dans plusieurs de ses films, y compris le cultissime Les Affranchis.
Ce que j'ai préféré dans cette expo c'est de pouvoir grapiller des petits détails du travail du réalisateur, peu connus des néophytes comme moi, et qui donnent une clef d'analyse de son style cinématographique. Par exemple, son souci du rythme et son habitude de ménager des pauses dans la narration, qui enchaîne ainsi une scène d'une extrême violence avec une scène très calme voire conviviale.
Ou comme le fait que selon lui, la musique ne doit pas nécessairement accompagner l'action de manière fidèle.
Bref, à travers cette légende vivante du cinéma, j'ai eu l'impression d'en avoir appris un peu plus sur ce 7ème art qu'est le cinéma et sur le parcours d'une partie de ceux qui y ont contribué ces 40 dernières années.
Scorsese, L'Exposition, Cinémathèque Française, 51 rue de Bercy, Paris 12ème. M° Bercy (L6 et L14).
S.U.L.A
---
---
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire