Je suis allée visiter l'expo qui se tient en ce moment à l'Hôtel de Ville de Paris.
C'est une sympathique expo si la mode et l'art de la couture vous intéresse!
Comme je le disais il y a peu, ça fait longtemps que je ne vous ai pas parlé d'expos ici. Pourtant, ce n'est pas l'envie qui me manque d'en faire ni de vous les rapporter. Keith Haring au 104, les Frères Bouroullec aux Arts Déco, Ron Mueck à la Fondation Cartier...
Du coup, quand je suis passée un midi devant derrière l'Hôtel de Ville de Paris et que j'ai vu cette grande bâche, je me suis dit "why not". Et hop! J'ai fini par y aller.
Cette expo est intéressante car au-delà du tracé qui est fait sur l'histoire de la haute-couture depuis le début du XXème siècle, elle aussi donne la part belle aux personnes de l'ombre, les "petites mains" ouvrières : Premières d'atelier, plisseurs, brodeurs/euses, plumassiers, etc. Et les Maisons qui ont compté comme les Ateliers Montex et Lesage (broderies) ou Vernoux, la Maison Lemarié (plumes)...
La 1ère partie de l'expo offre quelques archives sur la haute-couture via des documents variés, dont une chouette série de photos de François Kollar intitulée "Les Mains" et qui se penche donc sur le principal outil des ouvriers et créateurs. On y retrouve d'ailleurs celles de Elsa Schiaparelli, Lucien Lelong ou encore Jeanne Lanvin.
Dans la grande salle, ce sont de magnifiques créations, pièces d'exceptions, qui sont exposées et qui prouvent que la haute-couture est un art : les robes de Worth, créateur de la Haute-Couture, Balenciaga, Yves Saint Laurent, Grès, Christian Lacroix... On en prend plein les yeux. J'y ai aimé une robe Carven des années 1948 pourtant encore très actuelle, la fameuse robe en bandelettes d'Azzedine Alaïa (même si je ne l'aurais jamais portée), la robe Palmyre de Christian Dior datant de 1952 ou la robe du soir bustier et pied de poule Dior, toujours, datant de 1948 et qui n'a pas pris une ride.
Une des pièces qui m'a marquée c'est aussi le blouson-robe en jean Place du Tertre de Jean-Paul Gaultier, qui représente un réel manifeste : la haute-couture n'est pas nécessairement liée à des matériaux précieux.
La 1ère partie de l'expo offre quelques archives sur la haute-couture via des documents variés, dont une chouette série de photos de François Kollar intitulée "Les Mains" et qui se penche donc sur le principal outil des ouvriers et créateurs. On y retrouve d'ailleurs celles de Elsa Schiaparelli, Lucien Lelong ou encore Jeanne Lanvin.
Dans la grande salle, ce sont de magnifiques créations, pièces d'exceptions, qui sont exposées et qui prouvent que la haute-couture est un art : les robes de Worth, créateur de la Haute-Couture, Balenciaga, Yves Saint Laurent, Grès, Christian Lacroix... On en prend plein les yeux. J'y ai aimé une robe Carven des années 1948 pourtant encore très actuelle, la fameuse robe en bandelettes d'Azzedine Alaïa (même si je ne l'aurais jamais portée), la robe Palmyre de Christian Dior datant de 1952 ou la robe du soir bustier et pied de poule Dior, toujours, datant de 1948 et qui n'a pas pris une ride.
Une des pièces qui m'a marquée c'est aussi le blouson-robe en jean Place du Tertre de Jean-Paul Gaultier, qui représente un réel manifeste : la haute-couture n'est pas nécessairement liée à des matériaux précieux.
C'est une sympathique expo si la mode et l'art de la couture vous intéresse!
Paris Haute Couture, Hôtel de Ville de Paris, 5 rue Lobau, Paris 4ème, M° Hôtel de Ville, tous les jours sauf dimanche et jours fériés, de 10h à 18h15 (dernier accès) jusqu'au 6 juillet. Entrée gratuite.
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