Je suis allée dîner au Galopin avec des amis. Et je peux vous dire que ce restaurant, je l'ai vraiment chassé !
Cela doit bien faire deux ans que je pense à cette adresse à chaque fois que je dois organiser un bon resto avec des amis à l'Est de Paris.
A chaque fois que j'appelais pour réserver, c'était déjà complet. Ou alors, c'était ok, oui, mais pour le 2ème service de 22h et des brouettes.
Autant dire que quand cette fois-là, j'ai eu ma résa pour quatre personnes à 20H, et du 1er coup, j'étais comme une dingue !
Résultat, je suis arrivée à 20h presque 30... Heureusement que mon amie était déjà là pour chauffer les sièges et faire patienter l'équipe, plutôt conciliante en dépit du 2ème service prévu.
Au Galopin, le menu est unique, mais multiple. Comme un certain nombre de restos tendance bistronomiques parisiens, le menu se décline en plusieurs parties ; 7 ce jour-là. Deux amuse-bouches, 1 entrée, un plat de résistance autour de la viande, 1 autour du poisson et 2 desserts. La lecture de la carte est assez mignonne d'ailleurs, car elle est écrite à la main et on dirait celle d'un jeune enfant, qui s'applique sur sa feuille à petits carreaux.
C'est un parmentier & pancetta puis une assiette de melon & œufs de saumon qui nous ont amusé (la bouche).
Ensuite, ce sont des crevettes sauvages, armées de salicorne et d'amandes qui ont vraiment donné le coup d'envoi du dîner. Et c'était très bon. moi qui aime le salé, je suis assez fan des plats avec de la salicorne, cette drôle d'herbe que j'imagine tout droit issue d'un aquarium. Le croquant de la salicorne allié avec ces crevettes fondantes était un mariage très bien vu.
S'en est suivi le poisson : de la lotte accompagné de palourde et tomates. Et côté viande, nous avons eu droit à du porc basque servi avec des haricots verts et des champignons.
Pour le dessert, le Chef avait concocté deux duos : concombre & gin d'une part et fraise & ricotta de l'autre. La douceur concombre avec sorbet au gin était d'ailleurs fraîche et bien vue.
La plupart des ingrédients qui les composaient étaient classiques, mais les mélanges, étaient explosifs, les présentations soignées, les textures étaient parfois ovniesques mais les saveurs étaient vraiment intéressantes. J'ai beaucoup apprécié les crevettes sauvages, vous l'aurez compris, mais également le porc et le dessert gin-concombre.
Pour cela, je dis chapeau.
Ce que j'ai moins aimé en revanche, hormis la soupe de melon aux œufs de saumon (question de texture) c'est qu'en sortant du restaurant, j'avais encore faim.
Et ça, c'est quand même un peu beaucoup gênant.
Cela a d'ailleurs été sujet à débat entre les personnes avec qui j'étais ce soir-là. Tiraillés entre le fait que la cuisine était travaillée et originale d'un côté, mais de l'autre un menu supérieur à 50€ (que je n'ai pas pu m'empêcher de comparer à un autre "diplômé" de Top Chef, Pierre Sang Boyer) et pas assez copieux... Aïe...
Vous comprenez donc mon fifty-fifty...
Résultat, je suis arrivée à 20h presque 30... Heureusement que mon amie était déjà là pour chauffer les sièges et faire patienter l'équipe, plutôt conciliante en dépit du 2ème service prévu.
Au Galopin, le menu est unique, mais multiple. Comme un certain nombre de restos tendance bistronomiques parisiens, le menu se décline en plusieurs parties ; 7 ce jour-là. Deux amuse-bouches, 1 entrée, un plat de résistance autour de la viande, 1 autour du poisson et 2 desserts. La lecture de la carte est assez mignonne d'ailleurs, car elle est écrite à la main et on dirait celle d'un jeune enfant, qui s'applique sur sa feuille à petits carreaux.
C'est un parmentier & pancetta puis une assiette de melon & œufs de saumon qui nous ont amusé (la bouche).
Ensuite, ce sont des crevettes sauvages, armées de salicorne et d'amandes qui ont vraiment donné le coup d'envoi du dîner. Et c'était très bon. moi qui aime le salé, je suis assez fan des plats avec de la salicorne, cette drôle d'herbe que j'imagine tout droit issue d'un aquarium. Le croquant de la salicorne allié avec ces crevettes fondantes était un mariage très bien vu.
S'en est suivi le poisson : de la lotte accompagné de palourde et tomates. Et côté viande, nous avons eu droit à du porc basque servi avec des haricots verts et des champignons.
Pour le dessert, le Chef avait concocté deux duos : concombre & gin d'une part et fraise & ricotta de l'autre. La douceur concombre avec sorbet au gin était d'ailleurs fraîche et bien vue.
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Ce que j'ai aimé dans les plats proposés ce soir-là, c'est leur originalité.La plupart des ingrédients qui les composaient étaient classiques, mais les mélanges, étaient explosifs, les présentations soignées, les textures étaient parfois ovniesques mais les saveurs étaient vraiment intéressantes. J'ai beaucoup apprécié les crevettes sauvages, vous l'aurez compris, mais également le porc et le dessert gin-concombre.
Pour cela, je dis chapeau.
Ce que j'ai moins aimé en revanche, hormis la soupe de melon aux œufs de saumon (question de texture) c'est qu'en sortant du restaurant, j'avais encore faim.
Et ça, c'est quand même un peu beaucoup gênant.
Cela a d'ailleurs été sujet à débat entre les personnes avec qui j'étais ce soir-là. Tiraillés entre le fait que la cuisine était travaillée et originale d'un côté, mais de l'autre un menu supérieur à 50€ (que je n'ai pas pu m'empêcher de comparer à un autre "diplômé" de Top Chef, Pierre Sang Boyer) et pas assez copieux... Aïe...
Vous comprenez donc mon fifty-fifty...
Le Galopin, 34 rue Sainte-Marthe, Paris 1àème, M° Belleville ou Colonel Fabien (L2). Tel. 01 42 06 05 0. Menu du Soir à 7 plats 54€, Déjeuner E+P+D : 32€.
S.U.L.A
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