Après avoir rencontré un très beau succès à Londres, capitale du rock et de la pop s'il en fallait, l'expo DAVID BOWIE IS débarque à Paris et retrace le parcours artistique du maître britannique.
Pour moi qui suis une véritable néophyte de la Bowie-mania (mis à part quelques succès commerciaux que je connais), cette expo a été une plongée passionnante dans son univers. Elle est très bien documentée ; c'est d'ailleurs incroyable de voir le nombre de témoignages (photos, papiers, courriers, affiches, costumes...) que l'artiste et ses proches ont conservé et j'adore le fait que quelques anecdotes saupoudrées tout au long du parcours rendent l'artiste plus palpable. Comme découvrir l'aplomb qu'il avait déjà adolescent sur les photographies au tout début de sa carrière, alors qu'il jouait alors dans ses 1ers groupes sous son vrai nom David Jones. Ou découvrir le fax échangé entre le King Elvis et lui.
L'expo marque évidemment un temps d'arrêt sur le 1er succès critique de Bowie, Space Oddity. Qui pour l'anecdote avait été écrit en lien avec l'alunissage d'Appolo II en 1969 et jugé trop commercial par le producteur de Bowie de l'époque.
J'ai découvert aussi la période Glamour Rock lancée dans les années 70, comme quoi nos mags de mode n'ont rien inventé, lol.
Et puis j'avais oublié que David Bowie était aussi un comédien.
Et même si le début de sa carrière n'est pas forcément le plus épatant (mais qu'est-ce que c'est que ce film de science-fiction limite série B. qu'est Labyrinth ?!!), on notera quand même Just A Gigolo face à Marlène Dietrich, Basquiat, où Bowie reprend le rôle de Warhol qu'il admirait beaucoup ou face àWolverine Hugh Jackman dans Le Prestige.
Une des salles de l'expo s'arrête également sur le talent d'auteur de David Bowie, lui qui pense ses chansons comme "un médium que les autres peuvent interpréter ou utiliser comme ils l'entendent". On découvre d'ailleurs quelques textes écrits de la main de Bowie lui-même dont Ziggy Stardust ou Ashes To Ashes.
J'ai découvert aussi la période Glamour Rock lancée dans les années 70, comme quoi nos mags de mode n'ont rien inventé, lol.
Et puis j'avais oublié que David Bowie était aussi un comédien.
Et même si le début de sa carrière n'est pas forcément le plus épatant (mais qu'est-ce que c'est que ce film de science-fiction limite série B. qu'est Labyrinth ?!!), on notera quand même Just A Gigolo face à Marlène Dietrich, Basquiat, où Bowie reprend le rôle de Warhol qu'il admirait beaucoup ou face à
Une des salles de l'expo s'arrête également sur le talent d'auteur de David Bowie, lui qui pense ses chansons comme "un médium que les autres peuvent interpréter ou utiliser comme ils l'entendent". On découvre d'ailleurs quelques textes écrits de la main de Bowie lui-même dont Ziggy Stardust ou Ashes To Ashes.
Et puis, avec un artiste qui a été un des premiers à se créer un avatar (et le suicider, je parle bien sûr de Ziggy Stardust), à jouer autant avec différents personnages, différentes incarnations et à faire de chaque scène un véritable show, il paraissait logique de dédier une partie de l'expo aux costumes que Bowie a portés. Il y a en tout au long de l'expo, à commencer par la combinaison rayée qui me fait penser à un 33tours réalisée par Kansaï Yamamoto dans les années 70 pour le Aladdin Sane Tour. Des looks osés, transgressifs voire révolutionnaires pour l'époque mais quand même franchement improbables... Talons, combinaisons, uniformes d'officiers remasterisés... Des collaborations avec des artistes de tous horizons et des couturiers créatifs comme Alexander McQueen qui signe en 1997 le manteau Union Jack porté par David Bowie sur la couverture de l'album Earthling, Thierry Mugler et ses chaussures à talons pour hommes ou avant cela Natasha Korlinoff qui, d'ailleurs, n'avait pas froid aux yeux. L'anecdote derrière le costume "Angel of Death" de cette designeuse est superbe !
Je vous raconte tout cela avec mes yeux de novice, mais j'ai vraiment apprécié ce voyage musical. Même l'époque berlinoise... Et il est clair que certaines chansons ont traversé les années et marqué les musiques d'aujourd'hui (Quoi? Qui a fait des reprises de Bowie? Vous avez dit Craig David, Nirvana, Puff Daddy?).
Et puis c'est marrant aussi de redécouvrir au travers de cet artiste une certaine esthétique des années 70-80. Et, il y a aussi les clips de Bowie, qui adorait cet exercice. Il en a tourné des tas, avec la collaboration de Mondino, Gus Van Sant, David Mallet... Il a même reçu un MTV Award 3 ans après la création de la chaîne en 1984. En fin d'expo, l'installation avec un damier-télécommande au sol est vraiment sympa, vous verrez, dans l'une des dernières salles.
En sortant de l'expo on ne peut s'empêcher de penser que Bowie est un showman qui a toujours été en avance sur son temps. Et comme Warhol, il avait coeur d'ouvrir les esprits et de prôner le droit de chacun de suivre ses propres règles, quel que soit le sujet, des plus difficiles (les orientations sexuelles notamment) aux plus légers.
C'était un plaisir de le découvrir. Oui, je sais, je l'ai déjà dit ;-)
Lors de ma visite, j'ai eu la chance de pouvoir découvrir la Philarmonie. occasion, profitez d'être là-bas pour visiter la Philarmonie si c'est possible, car le lieu est vraiment bluffant, tant d'un point de vue design avec toutes ses courbes, ses ailes, que technique avec toutes les astuces pour propager le son à 360°C. Les visites ne sont pas encore disponibles mais avec un peu de chance, qui sait ;-). En attendant, voici quelques photos en avant-première...
La Philarmonie vue de l'intérieur
La Philarmonie vue de l'extérieur
Exposition Davis Bowie Is, Philarmonie de Paris 221 avenue Jean Jaurès (philarmonie 1), Paris 19ème. M° Porte de Pantin.
Pour info, un atelier maquillage réalisé par Make Up For Ever se tient
tous les mercredis en marge de l'expo pour vous faire les looks déjantés
de Sir Bowie, à commencer par celui de la pochette d'Aladdin Sane.
S.U.L.A
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