J'annonce : c'était tout simplement canon! Brillant, festif, lumineux, original, multicolore... Je suis sortie du Grand Palais, ravie, (et l'Incroyable aussi) et dans un état d'esprit vraiment joyeux. C'est l'effet que fait cette rétrospective de l’œuvre de NIKI DE SAINT PHALLE.
Son nom ne vous dit rien? Vous avez pourtant probablement déjà vu ses sculptures tout près de Beaubourg à Paris :
J'ai eu l'impression d'en avoir appris encore un peu plus sur l'art contemporain et la façon dont il peut se révéler être un moyen d'expression, de dénonciation des maux de notre époque.
Il faut dire qu'on ne parle pas de n'importe quel artiste. Avant de vous parler de l'expo, il faut vous présenter le personnage !
Niki de Saint Phalle a eu un parcours atypique. Issue d'une famille bourgeoise française de Neuilly-Sur-Seine, son parcours est particulièrement étonnant, et chaotique, entre la France et des États-Unis ségrégationnistes. Quant à son tempérament, il est fort, déluré, rebelle (et particulièrement en opposition avec ce qu'incarnent ses parents), fantaisiste... Tout cela participe à faire d'elle une artiste peintre, plasticienne, sculptrice et même réalisatrice de films engagée, féministe, drôle et reconnue sur le plan international. Celle qui a acquis son émancipation par le mannequinat (elle a posé pour Elle et même en couv' de Vogue) est arrivée dans l'univers de l'art de manière autodidacte, quand, touchée par la dépression elle trouve un exutoire dans l'art pictural.
Elle finit par s'y adonner à 100% et marquée par des artistes comme Gaudi ou Pollock, de Kooning.
La plupart des ces œuvres dénoncent : la condition de la femme -"J'exprime exactement les problèmes de la femmes aujourd'hui"-, le racisme, le puritanisme...
La rétrospective du Grand Palais revient sur le parcours de "Niki" comme un voyage biographique et chronologique. De ses 1ères œuvres très naïves à sa réalisation du Jardin des Tarots en passant bien sûr par la série et l'évolution des NANAS, ces femmes voluptueuses guerrières du combat féministe de Niki de Saint Phalle.
Niki de Saint Phalle a eu un parcours atypique. Issue d'une famille bourgeoise française de Neuilly-Sur-Seine, son parcours est particulièrement étonnant, et chaotique, entre la France et des États-Unis ségrégationnistes. Quant à son tempérament, il est fort, déluré, rebelle (et particulièrement en opposition avec ce qu'incarnent ses parents), fantaisiste... Tout cela participe à faire d'elle une artiste peintre, plasticienne, sculptrice et même réalisatrice de films engagée, féministe, drôle et reconnue sur le plan international. Celle qui a acquis son émancipation par le mannequinat (elle a posé pour Elle et même en couv' de Vogue) est arrivée dans l'univers de l'art de manière autodidacte, quand, touchée par la dépression elle trouve un exutoire dans l'art pictural.
Elle finit par s'y adonner à 100% et marquée par des artistes comme Gaudi ou Pollock, de Kooning.
La plupart des ces œuvres dénoncent : la condition de la femme -"J'exprime exactement les problèmes de la femmes aujourd'hui"-, le racisme, le puritanisme...
La rétrospective du Grand Palais revient sur le parcours de "Niki" comme un voyage biographique et chronologique. De ses 1ères œuvres très naïves à sa réalisation du Jardin des Tarots en passant bien sûr par la série et l'évolution des NANAS, ces femmes voluptueuses guerrières du combat féministe de Niki de Saint Phalle.
La pièce consacrée au "Nana Power" est justement celle qui m'a le plus plu. Dans une atmosphère légère, un environnement enchanteur et ludique les Nanas de Niki de Saint Phalle mettent la femme au centre, lui donnent le pouvoir. Les Nanas sont démesurées face aux hommes plus petits, comme écrasés... Mais toujours de manière joyeuse.
Nanas qui dansent |
Et Niki voyait grand. Une salle de l'expo est ainsi dédiée aux plans de construction de la géante HON sa statue réalisée pour le Musée d'Art Moderne de Stockholm, cette cathédrale, sa "Nana-maison" qui symbolisait une potentielle société matriarcale.
Au sous-sol, on découvre son , mais aussi l'Art à La Carabine impressionne. Réalisés entre 1961 et le début des années 70, ces tirs parfois participatifs sont une critique sociale et politique. Son Mur De La Rage détaille les 84 choses contre lesquelles elle tire : le sida, la bigoterie, les goulags, la bêtise, la torture, le racisme, la faim, la misère etc.
Mais il y a aussi sa critique de la société américaine de l'époque et de l'opposition avec la Russie, son film dénonçant l'inceste subi dans son enfance, sa critique de l’Église, ...
Et on termine avec ses dessins telles des journaux intimes illustrés et ses réalisations oniriques à la Gaudi, le Jardin des Tarots en Italie et ses constructions géantes, parfois habitables, comme à Hanovre ou à Jérusalem au début des années 2000.
Je vous conseille vivement d'aller voir cette rétrospective et d'aller découvrir les innombrables créations de Catherine Agnés Fal de Saint Phalle, a.k.a Niki, jusqu'au 2 février au Grand Palais.
Niki de Saint-Phalle, Grand Palais Galeries Nationales, entrée Square Jean Perrin, 3 avenue du Général Eisenhower, Paris 8ème. M° Champs-Elysées Clémenceau (L1).
S.U.L.A
---
---
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire