La dernière fois, prise d'une soudaine envie de déjeuner dehors, mes pas m'ont menée vers un restaurant dont je vous ai déjà parlé du côté de Montorgueil... Un restaurant dont la spécialité péruvienne au poisson cru mariné est simplement divine : LA CEVICHERIA.
Sauf que la Cevicheria a déménagé. Exit le petit mais joli resto rue Marie Stuart à la devanture noire et chic.
Désormais la Cevicheria a pris ses quartiers dans un magnifique ancien atelier baigné de lumière rue Bachaumont, avec une jolie verrière. Un soin tout particulier a été apporté à la déco, douce, lumineuse, savamment chinée et agrémentée de petits détails de design moderne...
C'est très joli, et même si je trouve que la déco a un peu moins de caractère que rue Marie Stuart, il y a de bonnes idées à piquer, comme le garde corps en fer noir de l'escalier (que je n'ai pas réussi à picturiser) très graphique et moderne, ou cette bibliothèque en palette, très stylée.
Mais on n'est pas venus là pour parler de déco.
Dans les assiettes, j'avais envie de retrouver l'explosion de saveurs que j'avais connue lors de ma première fois à la Cevicheria.
Mais, surprise ! Les recettes ont un peu évolué depuis les débuts. Le thon, par exemple, a pris des accents exotiques en s'acoquinant avec de la mangue dans sa version ceviche. Alors que la daurade royale a délaissé la pêche (et la mangue) pour fricoter avec la framboise. Plusieurs tiradios sont apparus (la découpe du poisson est plus fine sur le tiradito que sur le ceviche), de même qu'un ceviche pour carnivores, version bœuf avec piment, citron, oignons, coriandre, herbes et huile de gingembre.
Nous, on a décidé de tester le ceviche de bar sauvage, fraise, menthen basilic & grenade, le ceviche de thon Nikkei (à la mangue) et l'immuable ceviche de sebaste, la recette originale.
En accompagnement, on a goûté au mix plutôt surprenant mais réussi de la purée de patates douces et du cheddar fondu, mix finalement assez logique si on se dit qu'il s'agit d'une adaptation sud- et nord-américaine de notre purée mousseline à l'emmental :-).
Et bien sûr, comme la dernière fois, le ceviche de champignons de Paris frais... Un régal.
Sur les 3 plats que nous avons choisis, seul le tiradito de bar sauvage nous a vraiment emballés. Le mélange des saveurs entre le poisson, le jus d'orange, la menthe, les grenades, les fraises et le basilic était vraiment intéressant. Moi qui ne suis pas fan du sucré-salé, j'ai simplement eu l'impression qu'on apportait une fraîcheur acidulée à un plat superbe. Une belle petite dégustation.
Le Thon Nikkei en revanche, m'a paru plus quelconque. J'ai eu le sentiment de manger un sashimi thon, dans un bon restaurant avec du poisson frais, certes... Mais pas non plus une révolution, avec sa sauce soja sucrée & salée et la mangue jouée en déco plus qu'en composante du plat.
Sauf que la Cevicheria a déménagé. Exit le petit mais joli resto rue Marie Stuart à la devanture noire et chic.
Désormais la Cevicheria a pris ses quartiers dans un magnifique ancien atelier baigné de lumière rue Bachaumont, avec une jolie verrière. Un soin tout particulier a été apporté à la déco, douce, lumineuse, savamment chinée et agrémentée de petits détails de design moderne...
C'est très joli, et même si je trouve que la déco a un peu moins de caractère que rue Marie Stuart, il y a de bonnes idées à piquer, comme le garde corps en fer noir de l'escalier (que je n'ai pas réussi à picturiser) très graphique et moderne, ou cette bibliothèque en palette, très stylée.
Mais on n'est pas venus là pour parler de déco.
Dans les assiettes, j'avais envie de retrouver l'explosion de saveurs que j'avais connue lors de ma première fois à la Cevicheria.
Mais, surprise ! Les recettes ont un peu évolué depuis les débuts. Le thon, par exemple, a pris des accents exotiques en s'acoquinant avec de la mangue dans sa version ceviche. Alors que la daurade royale a délaissé la pêche (et la mangue) pour fricoter avec la framboise. Plusieurs tiradios sont apparus (la découpe du poisson est plus fine sur le tiradito que sur le ceviche), de même qu'un ceviche pour carnivores, version bœuf avec piment, citron, oignons, coriandre, herbes et huile de gingembre.
Nous, on a décidé de tester le ceviche de bar sauvage, fraise, menthen basilic & grenade, le ceviche de thon Nikkei (à la mangue) et l'immuable ceviche de sebaste, la recette originale.
En accompagnement, on a goûté au mix plutôt surprenant mais réussi de la purée de patates douces et du cheddar fondu, mix finalement assez logique si on se dit qu'il s'agit d'une adaptation sud- et nord-américaine de notre purée mousseline à l'emmental :-).
Et bien sûr, comme la dernière fois, le ceviche de champignons de Paris frais... Un régal.
Sur les 3 plats que nous avons choisis, seul le tiradito de bar sauvage nous a vraiment emballés. Le mélange des saveurs entre le poisson, le jus d'orange, la menthe, les grenades, les fraises et le basilic était vraiment intéressant. Moi qui ne suis pas fan du sucré-salé, j'ai simplement eu l'impression qu'on apportait une fraîcheur acidulée à un plat superbe. Une belle petite dégustation.
Le Thon Nikkei en revanche, m'a paru plus quelconque. J'ai eu le sentiment de manger un sashimi thon, dans un bon restaurant avec du poisson frais, certes... Mais pas non plus une révolution, avec sa sauce soja sucrée & salée et la mangue jouée en déco plus qu'en composante du plat.
Quant au ceviche originel, il m'a paru bien moins intéressant que la 1ère fois, et malgré une très bonne préparation de leche de tigre, cette marinade de citron vert, ail, piment, gingembre à la base du ceviche.
J'ai été moins convaincue. Peut-être parce-que je l'avais déjà goûté. Peut-être aussi parce-qu'en comparaison du tiradito de bar, dont la finesse et la fraîcheur étaient délicieuses, le ceviche de sebaste paraissait un peu pataud.
J'ai été moins convaincue. Peut-être parce-que je l'avais déjà goûté. Peut-être aussi parce-qu'en comparaison du tiradito de bar, dont la finesse et la fraîcheur étaient délicieuses, le ceviche de sebaste paraissait un peu pataud.
Pour finir, en dessert, et parce-que nous avions encore faim, nous sommes partis sur le duo de panacotta, très gourmand.
Si j'ai passé un bon moment lors de ce déjeuner à La Cevicheria, je dois admettre que je me suis moins régalée que la première fois.
Et surtout, deuxième effet kiss cool, les prix des plats ont suivi l'évolution des mètres carrés, puisqu'on est passé de 11-12€ en moyenne pour les ceviches à 14-15€. Avec 3 plats minimum pour deux, on sent tout de suite la différence... :-(
A noter, un menu déjeuner est proposé du mardi au vendredi à 16€ avec le grand ceviche du jour accompagné d'une purée de patate douce (ou salade de quinoa) et un fromage blanc en dessert.
La Cevicheria, 14 rue Bachaumont, Paris 2ème. M° Sentier (L3), Etienne-Marcel (L4) ou Réaumr Sébastopol (L3 et 4).Tel. 09 80 88 58 05
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3 commentaires:
Ca a l'air tellement DIVIN
J'en bave devant mon écran
Instant glamour BONJOUR !!!
<3
C beauuuu ! Bisous, Sand.
www.taimemode-fashionblog.com
En effet!
Merci Sand
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