Vous avez remarqué?
Inès est partout. Oui, Inès de la Fressange, l'incarnation (auto-?) proclamée de la Parisienne.
C'est marrant parce-que cette femme est "à la mode" depuis des années. Je mets de côté son pedigree incroyable (fille de marquis, arrière petite-fille du Président de Colombie...) et son passé de mannequin pour Guy Laroche, Christian Lacroix, Thierry Mugler ou bien sûr Chanel.
Je repense simplement à la couverture du Elle en 2008, au guide La Parisienne en 2010 et aux agendas tout pareil apparus deux ans plus tard.
Mais
j'ai vraiment l'impression que 2015 sera une année "de
la Fressange". 3ème collection Uniqlo, égérie L'Oréal, Une de Vogue, une
My Little Box à venir (je vous le disais ici) .
Vous me direz, ce n'est pas la première à faire des collabs successful. Quoi que...
Mais quand je suis tombée sur ça, alors là, les bras m'en sont tombés.
Ça m'a fait m'interroger sur cette manière qu'ont certaines personnes de s'auto-marketer. Ça n'a rien de nouveau, je le sais, entre les starlettes de télé-réalité, les comédiens bankables, les patrons-star de multinationales et bien sûr, les blogueuses.
Mais il me semble que la plupart du temps, les artistes et célébrités français restent dans leur domaine de "compétences", comme des blogueuses mode ou beauté qui signent des collections avec les marques de fast-fashion ou déclinent une ligne de vernis. Comme les sportifs qui créent leur ligne sportswear avec des équipementiers ou encore les starlettes sexy qui deviennent égérie d'un parfum glamour, etc.
Mais là, on observe un phénomène marketing assez intéressant, je trouve. Et c'est probablement une chose à laquelle on est plus habitués aux USA. Il y a comme un phénomène d' "extension de marque". Ça ne vous parle pas? C'est pourtant simple ;-)
Si, comme Kara*, je vous dis "mais qu'est-ce qu'elle y connait aux voitures Inès de la Fressange ? Réponse : rien, rien rien !", vous me comprenez probablement.
Et c'est là où c'est très fort. Comme un Apple qui fait des ordis et des téléphones, comme Bolloré qui déploie son activité dans les médias tout en gérant des infrastructures portuaires, comme Mitsubishi qui fait des climatiseurs et des voitures, comme Caterpillar qui fait des bulldozers et des treillis, comme Google, moteur de recherche et fabricant de lunettes... Inès de la Fressange joue la diversification et fait donc de la mode et des voitures. On notera que l'association est discrète. Si vous remarquez bien, on ne la voit pas dans la pub. Elle est seulement suggérée et de manière délicate, élogieuse, classe (c'est quand même Hitchcock qui en parle ! ). Mme de la Fressange devient ainsi gage de qualité, de chic.
Mais au bout du compte, je ne sais pas si cette collab sera vraiment efficace.
Chaussures, cosmétiques, mode, lifestyle, si on considère qu'Inès de la Fressange a fait de son nom une marque, la markete et l'exploite, alors il y a une certaine cohérence dans tout cela. Pour Citroën, en revanche, cela me parait moins évident. A moins, que cette édition de la DS3 ne soit un cheval de Troie pour partir à la conquête des marchés étrangers?! Et dans ce cas, c'est plutôt bien joué car s'adosser à une figure du chic à la Française est un bon point de départ, non?
Et puis après tout, il y a eu des précédents. La Golf Jon Bon Jovi, la Micra Lolita Lempicka, et il y en a eu d'autres. Et je me dis que si les grandes marques continuent de s'associer de cette manière à des célébrités, c'est que cela doit fonctionner.
Et puis, bon. Une fois qu'on a dit ça, il faut se rendre à l'évidence. Elle est belle cette voiture. Et elle roule. C'est peut-être seulement cela qui compte !
Ps : si ça vous dit d'approfondir le sujet des marques appliquées aux célébrités, il semble que le livre Marketing et Célébrités de Jean-Philippe Dangladed soit devenu une référence. Je ne l'ai pas encore lu, mais j'y pense ;-)
Mais il me semble que la plupart du temps, les artistes et célébrités français restent dans leur domaine de "compétences", comme des blogueuses mode ou beauté qui signent des collections avec les marques de fast-fashion ou déclinent une ligne de vernis. Comme les sportifs qui créent leur ligne sportswear avec des équipementiers ou encore les starlettes sexy qui deviennent égérie d'un parfum glamour, etc.
Mais là, on observe un phénomène marketing assez intéressant, je trouve. Et c'est probablement une chose à laquelle on est plus habitués aux USA. Il y a comme un phénomène d' "extension de marque". Ça ne vous parle pas? C'est pourtant simple ;-)
Si, comme Kara*, je vous dis "mais qu'est-ce qu'elle y connait aux voitures Inès de la Fressange ? Réponse : rien, rien rien !", vous me comprenez probablement.
Et c'est là où c'est très fort. Comme un Apple qui fait des ordis et des téléphones, comme Bolloré qui déploie son activité dans les médias tout en gérant des infrastructures portuaires, comme Mitsubishi qui fait des climatiseurs et des voitures, comme Caterpillar qui fait des bulldozers et des treillis, comme Google, moteur de recherche et fabricant de lunettes... Inès de la Fressange joue la diversification et fait donc de la mode et des voitures. On notera que l'association est discrète. Si vous remarquez bien, on ne la voit pas dans la pub. Elle est seulement suggérée et de manière délicate, élogieuse, classe (c'est quand même Hitchcock qui en parle ! ). Mme de la Fressange devient ainsi gage de qualité, de chic.
Mais au bout du compte, je ne sais pas si cette collab sera vraiment efficace.
Chaussures, cosmétiques, mode, lifestyle, si on considère qu'Inès de la Fressange a fait de son nom une marque, la markete et l'exploite, alors il y a une certaine cohérence dans tout cela. Pour Citroën, en revanche, cela me parait moins évident. A moins, que cette édition de la DS3 ne soit un cheval de Troie pour partir à la conquête des marchés étrangers?! Et dans ce cas, c'est plutôt bien joué car s'adosser à une figure du chic à la Française est un bon point de départ, non?
Et puis après tout, il y a eu des précédents. La Golf Jon Bon Jovi, la Micra Lolita Lempicka, et il y en a eu d'autres. Et je me dis que si les grandes marques continuent de s'associer de cette manière à des célébrités, c'est que cela doit fonctionner.
Et puis, bon. Une fois qu'on a dit ça, il faut se rendre à l'évidence. Elle est belle cette voiture. Et elle roule. C'est peut-être seulement cela qui compte !
Ps : si ça vous dit d'approfondir le sujet des marques appliquées aux célébrités, il semble que le livre Marketing et Célébrités de Jean-Philippe Dangladed soit devenu une référence. Je ne l'ai pas encore lu, mais j'y pense ;-)
* La Cité de la Peur, ça marche toujours ;-)
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