Il y a 10 jours, j'ai eu la chance de faire mon 1er vol en montgolfière, mon baptême !!! Ca faisait un paquet d'années qu'on en parlai avec l'Incroyable.
En face, le soleil nous faisait coucou, en bas les champs de déroulaient à perte de vue, du jaune, du vert, des étangs et quelques villages.
Bon et sinon, il y en a un qui c'est senti tout seul, c'est Monsieur Paramoteur....
Eh bien c'était une superbe expérience, d'autant plus que je ne suis pas juste montée à bord comme une princesse, j'ai participé à la préparation et l'installation du ballon.
Et ce n'est pas une tâche facile! Heureusement qu'il y avait 3 paires de bras balèzes pour faire le (vrai) hard work.
Le travail de prépa est assez impressionnant et demande une bonne organisation et de la dextérité, car hormis la nacelle (hyper lourde, même vide), le reste du matos est assez fragile et à manipuler avec précaution : les bouteilles de gaz, légères comme une plume (15kg à vide + 30kg de gaz, entre 80 et 90cm de hauteur...vous voyez le topo) le brûleur, qu'il faut vérifier avant de le mettre en position pour gonfler le ballon.
Visiblement, ça se passe à l'intérieur |
Voilà comment tester le sens du vent ! |
En parlant du ballon, justement, le voir de près et pas encore gonflé est finalement assez rasurant quand on réalise la taille et le poids de l'engin (10m de long et environ 80kg), on est loin du ballon de baudruche! On déroule le ballon de sa housse géante puis on le gonfle à l'aide d'un ventilo.
On termine de le gonfler avec les brûleurs. Et là il faut savoir maintenir le ballon correctement et être bien positionné, sinon attention les doigts... (J'y ai d'ailleurs laissé quelques plumes).
Installation du brûleur |
Et puis d'un coup, gonflé à bloc, le ballon prend de l'altitude et la nacelle, alors entraînée par le ballon, se redresse.
On monte très vite et pourtant tout en douceur. On perd un peu tous ces repères. D'ailleurs, je n'arrivais plus à évaluer les distances. A 100m d'altitude, j'avais l'impression d'être 3 ou 4 fois plus haut dans les airs.
En face, le soleil nous faisait coucou, en bas les champs de déroulaient à perte de vue, du jaune, du vert, des étangs et quelques villages.
Et en prêtant attention, on apercevait ici un chevreuil probablement affolé par le bruit des brûleurs, là, au-dessus de ce bois, des oiseaux de proie, et de l'autre côté, des lièvres bondissant d'un champ à l'autre.
Je ne suis pas très poétique, mais c'est vrai que d'être si haut et si stable à la fois dans un silence si parfait y uniquement perturbé par le bruit du brûleur et les coucous des enfants qu'on entend étonnement très bien, on a l'impression d'être ailleurs, accueilli par le ciel comme l'a si justement dit Ayite d'Aryotaux, poète de son état ;-) petite cace-dédi comme dirait l'autre !
On a volé deux fois, le soir avant le coucher de soleil (et accueillis par les mosquitos à l'arrivée, on s'en serait bien tous passés) et le lendemain à l'aube.
C'était magique.
Merci Matt Super Pilote pour ce chouette moment!
Bon et sinon, il y en a un qui c'est senti tout seul, c'est Monsieur Paramoteur....
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