CHEZ ARSÈNE

Voilà un restaurant qu'il est peu probable que vous connaissiez.

Il y a quelques temps, je vous avais donné l'adresse du Candelaria et du Cointreauprivé, 2 bars cachés à la manière des speak-easy New-yorkais.

Chez Arsène, c'est pareil, sauf que c'est un resto (oui, donc, ce n'est pas pareil).

On y va rarement par hasard. Car il faut déjà ce douter que cette petite rue quelque part entre les métros Max Dormoy et La Chapelle, abrite ce génial repère.

On y va rarement par hasard, et en général, uniquement sur invitation, car Arsène est souvent "complet", voire "fermé" pour qui n'a pas préalablement été présenté par un habitué. 

Quand on en passe la porte, on entre dans un autre monde, sans âge.

La déco est désuète, bricolée (ou l'art maîtrisé du mix-and-match) et pourtant très forte et particulière. Entre les murs défraichis non repeints, la crèche de Noël qui s'est installée à l'année, la grande pancarte publicitaire Dior qui trône à l'entrée, tous les styles se côtoient chez Arsène.
 

Dans l'assiette en revanche, un seul courant influence les recettes. Cari, poisson, boudin noir, accras... les Antilles maîtrisent la cuisine. Et c'est tout bonnement délicieux.

Cette fois-ci, nous n'y sommes allés que pour le dessert, la spectaculaire banane flambée, et le rhum arrangé maison. Je précise que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. Et de toutes façons ce rhum là se déguste, se mélange, et se savoure tranquillement. On n'est pas pressés!

Chez Arsène, un lieu hors-norme, et hors-pair.

Une fois n'est pas coutume, cette fois-ci, je vous laisse le trouver ! Le jeu en vaut la chandelle.
Chez Arsène, métros Max Dormoy ou La Chapelle, Paris 18eme